La montée en puissance de l'Irak dans la stratégie de Pékin au Moyen-Orient
La Chine a investi plus de 10 milliards de dollars en Irak en 2021. Aucun autre pays situé sur les “nouvelles routes de la soie”, ce vaste programme d’infrastructure hors de la Chine, n'a bénéficié d'un tel montant cette année-là, selon une étude chinoise publiée mercredi. Des chiffres à manier avec précaution, mais qui illustrent l’intérêt grandissant de Pékin pour le monde arabe et le Moyen-Orient.
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Pékin n’a pas lésiné sur les dépenses en Irak en 2021. La Chine y a conclu pour plus de 10 milliards de dollars de contrats de construction, ce qui fait du pays le principal bénéficiaire des nouveaux investissements chinois au titre des “routes de la soie” dans le monde l’an dernier, d’après une analyse du Green Finance and Development Center de l’université de Fudan à Shanghaï, publiée mercredi 2 février.
L’Irak a reçu davantage que la Serbie et l’Indonésie, arrivées respectivement en deuxième et troisième position des pays où la Chine a mis le plus d’argent sur la table pour construire des infrastructures en 2021. Des fonds qui serviront essentiellement à reconstruire les infrastructures pétrolières, comme une grande centrale à fioul à Kerbala. Mais Pékin participe aussi à la réhabilitation de l’aéroport de Nassiriya (dans le sud du pays), et à la construction de 1 000 écoles.
Des chiffres à prendre "avec des pincettes"